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Saint-Alphonse-Rodriguez dans les Laurentides?

8 avril 2019

Le croiriez-vous si nous vous disions que Saint-Alphonse-Rodriguez fait partie des Laurentides?

Administrativement et géographiquement parlant, nous sommes situés dans la région de Lanaudière, mais nous faisons aussi partie d’une chaîne de montagne québécoise qui s’étend de la frontière Ontarienne, à l’ouest, jusqu’au Labrador, à est : les Laurentides.  Du nord au sud, elle mesure environ 300 km et couvre de la plaine du Saint-Laurent jusqu’aux Basse-Terre de l’Abitibi. 

La région administrative des Laurentides n’a, au fait, qu’emprunté son nom à ces montagnes. 

C’est l’historien François-Xavier Garneau qui, en 1845, est à l’origine la dénomination associée à cette chaîne de montagnes. Son nom provient du fait qu’elle est parallèle au fleuve Saint-Laurent. Depuis, plusieurs lieux ont également utilisé ce toponyme dont la ville de Saint-Lin (ville des Laurentides) et la réserve faunique des Laurentides, située au nord de la ville de Québec. 

Revenons à nos montagnes, celles-ci ont une altitude moyenne qui varie entre 300 et 600 mètres. Les plus hauts sommets se situent à environ 1 000 mètres d’élévation et se trouvent dans le secteur du Mont-Tremblant ainsi que dans la réserve faunique des Laurentides. 

À Saint-Alphonse-Rodriguez, nous nous trouvons sur le piémont laurentien, une zone qui borde le sud de la chaîne et où la mer de Champlain a envahi le territoire il y a plus de 10 000 ans. Les terres étaient, à l’époque, recouvertes par une mer très froide. Les plus hautes montagnes que nous connaissons aujourd’hui étaient des îles. Cette invasion marine aura permis de laisser à quelques endroits un héritage composé d’un sol propice à l’agriculture, comme dans le rang des Sables. 

Quant aux montagnes, la moyenne d’élévation de celles situées à Saint-Alphonse-Rodriguez oscille entre 300 et 450 mètres. La différence d’altitude entre le sommet et les fonds de vallées donne une amplitude d’élévation variant de 100 à 250 mètres. Il en résulte un relief qualifié de hautes collines. En comparaison, les rocheuses Canadiennes ont une amplitude d’élévation qui se situe entre 1 000 et 1 500 mètres et dont certains hauts sommets dépassent les 3 000 mètres. 

En terminant, nous sommes choyés de résider dans un tel environnement de montagnes et de lacs. De plus, notre territoire est encore peu marqué par les cicatrices du monde urbain que nous connaissons. Tâchons de le conserver ainsi. 

Références :