4 novembre 2020

Bilan du porte-à-porte tenu à l’été 2020 pour la gestion des matières résiduelles (GMR)

Entre juin et août dernier, vous avez sans doute vu passer la brigade verte sur votre rue, composée des deux étudiants responsables de l’écocentre. Ces derniers avaient pour objectif de parcourir les différents quartiers de la Municipalité afin de vérifier le contenu des bacs noir, bleu et brun des citoyens. Pendant près de deux mois, la brigade verte a renseigné les résidents sur les bonnes pratiques à adopter en matière de triage de leurs matières résiduelles. En tout, près de 1 200 résidences ont été visitées et des centaines de questions répondues. De plus, un dépliant informatif rappelant notamment les matières acceptées et refusées dans chaque bac a été distribué aux adresses visitées.

Premier constat : bac brun mal utilisé

Le premier constat qui ressort de cette tournée se résume par la faible utilisation du compostage. De façon généralisée sur le territoire, le bac brun n’est pas utilisé à son plein potentiel. Plusieurs résidus qui auraient dû être disposés dans le bac brun s’étaient plutôt retrouvés dans le bac noir. À certains endroits, la brigade a noté que le bac brun servait malheureusement à d’autres fins, tel que l’entreposage de bois de chauffage ou d’objets d’entretien domestiques.

Des mythes qui subsistent sur le compostage

La mauvaise utilisation du bac brun s’explique dans bien des cas par l’existence de différents mythes, notamment sur les déchets de table. Plusieurs citoyens ont expliqué à la brigade ne pas disposer de nourriture dans leur bac brun par crainte d’une prolifération de mauvaises odeurs ou de vers, ou encore par peur d’attirer des animaux sauvages. Or, des solutions simples existent pour éviter que pareilles situations indésirables ne surviennent, tels que d’installer le bac brun à l’abri du soleil et s’assurer qu’il soit bien ventilé. Quelques citoyens ont mentionné préparer eux-mêmes leur compost à partir de leurs propres résidus organiques et ne pas les jeter dans le bac brun pour cette raison.

Des signes encourageants

Dans la majorité des visites, les citoyens démontraient une bonne volonté concernant la gestion de leurs matières résiduelles. Ils souhaitaient contribuer à améliorer la performance de la Municipalité en triant mieux leurs déchets et se montraient intéressés à en apprendre davantage sur les matières acceptées ou refusées dans leurs bacs. Les résidents rencontrés par la brigade verte étaient heureux de leur visite et se disaient rassurés de savoir que la Municipalité prenait la gestion des matières résiduelles au sérieux.

Toutefois, nombreux se voyaient confrontés à un manque d’informations et paraissaient hésitant. Certains résidus, tels que des boîtes de pizza en carton, de la litière à chat, des bouteilles de plastique ou des pots de yogourt, se retrouvaient dans le mauvais bac. À plusieurs reprises, des boîtes en carton propres avaient été jetées dans la poubelle plutôt que dans le recyclage. Parfois, ces boîtes n’étaient pas dépliées et remplissaient le bac bleu rapidement, ce qui gaspillait de l’espace et obligeaient des citoyens à recourir inutilement au bac noir. La visite de la brigade verte a tôt fait de renseigner les gens et leur fournir des trucs et conseils utiles.

Oui c’est possible!

Règle générale, la brigade verte considère que le triage des matières résiduelles s’effectue de façon correcte auprès de la clientèle résidentielle, sans être optimal toutefois. Beaucoup de travail a été accompli jusqu’à présent, mais il reste encore place à amélioration. Il n’en demeure pas moins qu’il est tout à fait possible de réduire la quantité de déchets enfouis si les bacs brun et bleu sont mieux utilisés.

Rappelons pour terminer les trois objectifs clairs défendus par la Municipalité :

1. Économique : réduire les coûts de gestion des matières résiduelles;
2. Environnemental : diminuer la quantité de matières recyclables et organiques enfouies inutilement;
3. Politique : contribuer à l’atteinte des nouveaux objectifs du gouvernement provincial.

Résumé

• Nombre de résidences visitées : ± 1 200
• Dépliant distribué à chaque résidence visitée
• Principaux constats :
• Bac brun mal utilisé ou pas utilisé à sa pleine capacité;
• Bac noir surutilisé
  • Matières recyclables (ex. : carton et bouteilles de plastique) ou organises (ex. : déchets de table ou résidus verts) jetés inutilement dans le bac noir;
  • Beaucoup de matières organiques ou recyclables jetés dans le mauvais bac et envoyés à l’enfouissement.
• La quantité de déchets ultimes enfouis peut être réduite de façon importante si les trois bacs sont mieux utilisés.